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Un monument, des lichens

Le projet

Passionné d’histoire, de vieilles pierres, et de lichens, je voudrais mettre en valeur le patrimoine  historique tout en protégeant le patrimoine naturel qui le recouvre.

En effet, mettre en avant la biodiversité et la qualité de l’air, grâce aux lichens, me semble un atout majeur pour le développement touristique dans les communes du plateau.  

Allier un monument (croix, châteaux, menhirs et dolmens …) témoin de la vie du pays, aux lichens, gage de longévité et de faible pollution atmosphérique.

Pour mener à bien ce projet ambitieux, j’ai fait appel à Joseph Bartolomé, photographe de talent spécialisé dans la macrophotographie.

Comment ça se passe ?

Nous nous rendons sur les lieux du monument, après nous être renseigné sur la richesse de son histoire. Nous faisons un premier relevé des espèces de lichens qui s’y trouvent. Nous faisons un quadrillage (sur photos) du monument, en codifiant les éléments et les lichens qui le recouvrent.

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Alors commence un long travail de macrophotographie, de tests avec des réactifs chimiques, et des prélèvements au scalpel pour la microscopie, pour identifier les espèces.

Ce travail peut être réalisé en public.

S’en suit, un reportage complet (historique et naturaliste) sur notre site internet. Un devis sera envoyé aux propriétaires ou aux communes qui le souhaite, pour la réalisation de panneaux sur l’historique du monument et la vie du lichen, avec les photos des espèces présentes

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Xanthoria elegans

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EC 01 chi.jpg

Réactifs chimiques

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Microscopie

Comment le projet a vu le jour ?

Un jour me promenant dans un petit hameau de maisons de pierres  basaltiques, du plateau ardéchois, j’ai surpris un habitant s’afférant à décaper au karcher une magnifique façade recouverte d’un splendide lichen rouge (Xanthoria elegans). Je suis vite allé le voir pour lui demander pourquoi il faisait ça. Il a reconnu que c’était très joli, mais que la « mousse » allait dégrader les pierres de sa maison. Je lui ai expliqué que non, que ce n’est pas une mousse, qu’il a fallut des dizaines d’années, voir des centaines, pour que ce lichen se développe. Qu’il est au contraire signe de bonne qualité de l’air.

Rassuré, il à stoppé net cette laborieuse besogne et le lichen fut sauvé !

Je me suis dit que les gens font souvent des erreurs par méconnaissance et qu’il suffit parfois d’un peu de sensibilisation pour changer leur comportement.  

Le projet « un monument, des lichens » est né !!

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